Apprendre les TCC

Découvrir les Thérapies Comportementales, Cognitives et Emotionnelles

Cette page examine et compare l'analyse d'une première séance de psychothérapie par différentes Intelligences Artificielles.
Cette analyse concerne notre patiente fictive Julie Dupont (mes excuses pour les éventuelles homonymies...).

Le but est d'illustrer la manière dont les psys et leurs patients pourraient utiliser et bénéficier de ces capacités, ainsi que
d'inviter à la réflexion et au débat sur l'usage de l'I.A. en psychothérapie.

Dynamique relationnelle

Prompt donné à l'I.A.

On va explorer ici la dynamique relationnelle en termes de symétrie ou de complémentarité.

Le prompt

Connais-tu les notions de relation symétrique ou de relation complémentaire dans un entretien ? Si oui, peux-tu analyser la dynamique de la relation entre le thérapeute et la patiente en termes de relation symétrique ou de relation complémentaire ?

La réponse de Gemini 1.5 Pro :

Analyse de la dynamique relationnelle :

Oui, je connais les notions de relation symétrique et de relation complémentaire dans un entretien. Ces concepts, issus de l'école de Palo Alto, décrivent les dynamiques de pouvoir et de communication entre deux personnes.

  • Relation symétrique : Les deux personnes se situent au même niveau hiérarchique et ont un pouvoir égal dans la relation. Elles ont tendance à imiter le comportement de l'autre et à se répondre de manière similaire.
  • Relation complémentaire : Les deux personnes se situent à des niveaux hiérarchiques différents et ont un pouvoir inégal dans la relation. Une personne occupe une position "haute" (ex : expert, dominant) et l'autre une position "basse" (ex : novice, soumis).

Analyse de la relation thérapeute-patiente :

La relation entre le thérapeute et Julie semble être principalement complémentaire, mais avec des moments de symétrie.

Arguments pour une relation complémentaire :

  • Différence de pouvoir : Le thérapeute occupe une position d'expert et d'autorité, tandis que Julie est la patiente qui recherche de l'aide et des conseils.
  • Rôles définis : Le thérapeute guide la séance, pose des questions et propose des interventions, tandis que Julie répond aux questions et partage ses expériences.
  • Connaissances et compétences : Le thérapeute possède des connaissances et des compétences spécifiques en psychologie, tandis que Julie est novice dans ce domaine.

Moments de symétrie :

  • Collaboration : Le thérapeute encourage la collaboration et implique Julie dans la définition des objectifs thérapeutiques et le choix des interventions.
  • Validation des émotions : Le thérapeute valide les émotions et les expériences de Julie, la reconnaissant comme une personne à part entière avec ses propres besoins et perspectives.
  • Respect mutuel : Le thérapeute traite Julie avec respect et considération, et elle semble également le respecter en tant que professionnel.

Remarques :

  • La relation thérapeutique peut évoluer au fil du temps et passer d'une dynamique complémentaire à une dynamique plus symétrique à mesure que la patiente progresse dans sa thérapie et gagne en autonomie.
  • Il est important que le thérapeute soit conscient de la dynamique relationnelle et qu'il l'utilise de manière éthique et responsable pour favoriser le bien-être de la patiente.

Conclusion :

La relation entre le thérapeute et Julie est principalement complémentaire, mais avec des moments de symétrie qui favorisent la collaboration et le respect mutuel. Cette dynamique relationnelle semble adaptée au contexte thérapeutique et aux besoins de la patiente.

Capture d'écran de la réponse

La réponse de Claude 3.5 Sonnet :

Oui, je connais ces notions. Elles proviennent de la théorie de la communication de Gregory Bateson et de l'école de Palo Alto, et ont été particulièrement développées par Paul Watzlawick.

Une relation symétrique est caractérisée par l'égalité et la minimisation des différences. Les partenaires ont tendance à refléter le comportement de l'autre.

Une relation complémentaire est basée sur la maximisation de la différence. Un partenaire occupe une position "haute" ou dominante, tandis que l'autre occupe une position "basse" ou soumise.

Analysons la dynamique de la relation entre le thérapeute et Julie en ces termes :

  1. Relation complémentaire dominante : Le cadre thérapeutique établit naturellement une relation complémentaire où le thérapeute est en position "haute" en tant qu'expert et Julie en position "basse" en tant que patiente cherchant de l'aide. Cela se manifeste par :
    • Le thérapeute structure la séance et pose les questions.
    • Il introduit des concepts et des outils thérapeutiques.
    • Il guide Julie dans des exercices (comme la relaxation).
    Exemple : "Le but pour moi dans cette première séance, c'est déjà d'établir le contact, de voir comment ça se passe, de comprendre un petit peu le contexte dans lequel vous évoluez."
  2. Tentatives de symétrie : Le thérapeute essaie parfois d'établir une relation plus symétrique pour renforcer l'alliance thérapeutique :
    • Il demande la permission d'utiliser les prénoms.
    • Il valide les émotions et les expériences de Julie.
    • Il demande l'accord de Julie pour certaines activités.
    Exemple : "Est-ce qu'on peut s'appeler par nos prénoms ? C'est OK pour vous ? Vous pouvez m'appeler Mathieu, je peux vous appeler Julie ?"
  3. Flexibilité dans la complémentarité : Le thérapeute ajuste sa position en fonction des réactions de Julie :
    • Quand Julie montre de la résistance à l'outil d'auto-observation, le thérapeute s'adapte et propose une alternative.
    • Il reconnaît et valide les sentiments de Julie, montrant qu'il ne se positionne pas comme supérieur.
    Exemple : "Merci de me dire ça, je comprends parfaitement. Et donc là, je suis partagé..."
  4. Maintien de la complémentarité fonctionnelle : Malgré ces ajustements, le thérapeute maintient une position "haute" fonctionnelle nécessaire au cadre thérapeutique :
    • Il continue à guider la séance.
    • Il fournit des explications et des interprétations.
    • Il propose des interventions thérapeutiques.
    Exemple : "Donc, si c'est ok pour vous, est-ce que vous serez d'accord qu'on se revoie, peut-être, pour une prochaine séance ?"

En conclusion, la dynamique relationnelle est principalement complémentaire, avec le thérapeute en position "haute", ce qui est approprié et nécessaire dans un contexte thérapeutique. Cependant, le thérapeute introduit des éléments de symétrie pour renforcer l'alliance thérapeutique et s'adapte aux réactions de Julie, montrant une flexibilité dans la gestion de la relation. Cette approche permet de maintenir un cadre thérapeutique clair tout en favorisant l'engagement et la coopération de Julie dans le processus thérapeutique.

La réponse de Chat GPT-4o :

Notions de Relation Symétrique et Complémentaire

Relation Symétrique :

  • Définition : Une relation symétrique est caractérisée par une égalité entre les parties impliquées. Les interlocuteurs ont des rôles similaires et cherchent à maintenir un équilibre de pouvoir et de statut. Les interactions sont souvent marquées par la réciprocité et la coopération.

Relation Complémentaire :

  • Définition : Une relation complémentaire est caractérisée par des rôles différents et complémentaires. Une partie prend un rôle dominant ou d’autorité, tandis que l’autre adopte un rôle plus passif ou subordonné. Les interactions sont souvent marquées par la dépendance et le soutien.

Analyse de la Dynamique entre le Thérapeute et la Patiente

Observations de la Séance

**1. Accueil et Prise de Contact

  • Exemple :
    • T : "Bonjour. Vous avez trouvé facilement comment vous connecter ?"
    • P : "Oui, ça va. Je suis un peu nulle avec Internet."
  • Analyse : Le thérapeute adopte un ton accueillant et empathique, ce qui peut être vu comme une tentative de créer une relation de confiance. La patiente exprime une certaine vulnérabilité, ce qui positionne le thérapeute dans un rôle de soutien dès le début.

**2. Présentation du Cadre et des Objectifs de la Séance

  • Exemple :
    • T : "Alors c’est une première séance. La première séance, c’est toujours un petit peu spécial."
  • Analyse : Le thérapeute définit le cadre et les objectifs, indiquant un rôle directeur dans la séance. Cela établit une dynamique complémentaire où le thérapeute est en position de guide et la patiente suit les directives.

**3. Collecte d'Informations Générales

  • Exemple :
    • T : "Je peux vous demander votre âge ?"
    • P : "Oui, j’ai 30 ans."
  • Analyse : Le thérapeute pose des questions et la patiente répond, ce qui est typique d'une relation complémentaire avec le thérapeute en position de leader et la patiente en position réceptive.

**4. Exploration des Problèmes Actuels

  • Exemple :
    • T : "Du coup, Julie, qu’est-ce qui vous fait anticiper que ça allait être nul ?"
    • P : "Parce que ce que je fais, ce n’est pas incroyable. Tout le monde peut le faire."
  • Analyse : Le thérapeute guide l'exploration des problèmes de la patiente en posant des questions ciblées. La patiente répond et partage ses sentiments, renforçant la dynamique complémentaire.

**5. Exploration des Relations Interpersonnelles

  • Exemple :
    • T : "Et dans cette entreprise-là, est-ce qu’il y a des personnes sur lesquelles vous pouvez vous appuyer, des collaborateurs fidèles, ou vous avez l’impression d’être un peu seule ?"
    • P : "Il y en a un. Je ne sais pas, il n’est pas très gentil."
  • Analyse : Le thérapeute continue de poser des questions pour comprendre le contexte relationnel de la patiente, ce qui maintient le rôle complémentaire de guide.

**6. Exploration des Stratégies de Gestion du Stress

  • Exemple :
    • T : "Depuis que mon entreprise marche bien, je bois un petit peu et ça, ça me détend."
    • T : "OK, vous buvez quoi ?"
  • Analyse : Le thérapeute explore les comportements de gestion du stress de la patiente, en restant dans un rôle d'enquêteur et de guide, tandis que la patiente fournit des informations.

**7. Fixation des Objectifs Thérapeutiques

  • Exemple :
    • T : "Si vous deviez quantifier à la louche votre degré de mal-être, si on imagine une échelle de 0 à 100 %."
    • P : "75, 80…"
  • Analyse : Le thérapeute structure la fixation des objectifs, renforçant son rôle de facilitateur et de guide, et la patiente suit cette structure.

**8. Proposition de Tâches à Domicile

  • Exemple :
    • T : "Peut-être, j’aimerais vous proposer un outil d’auto-observation."
  • Analyse : Le thérapeute propose des tâches et explique leur utilité, positionnant ainsi son rôle de mentor. La patiente reçoit ces instructions, ce qui est caractéristique d'une relation complémentaire.

Conclusion

Dynamique de la Relation :

  • Relation Complémentaire : La dynamique entre le thérapeute et Julie semble principalement être une relation complémentaire. Le thérapeute adopte un rôle directeur et de soutien, guidant Julie à travers les différentes étapes de la séance. Julie, quant à elle, adopte un rôle plus réceptif, partageant ses expériences et suivant les directives du thérapeute.

Justification :

  • Guide et Réceptivité : Le thérapeute pose des questions, structure la séance et propose des tâches, tandis que Julie répond, partage ses sentiments et suit les instructions.
  • Soutien et Dépendance : Julie exprime ses vulnérabilités et dépend du thérapeute pour des conseils et du soutien, renforçant ainsi la complémentarité de la relation.

En conclusion, la séance est structurée de manière à ce que le thérapeute maintienne un rôle de guide et de facilitateur, tandis que Julie adopte un rôle de réceptivité et de dépendance, caractéristique d'une relation complémentaire.

Capture d'écran de la réponse

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