⇒ C’est le principal outil utilisé en thérapie cognitive.
Cela permet une restructuration cognitive.Permet de focaliser l’attention du patient et du thérapeute sur les problèmes à traiter, de mettre au jour les hypothèses du patient. D’en tirer les conséquences possibles et de considérer d’autres perspectives pour comprendre ses problèmes.
Le thérapeute aide le patient à percevoir son problème différemment,
à multiplier les perspectives.
à multiplier les perspectives.
Les questions de type socratique sont peu nombreuses et le thérapeute peut s’entrainer à les poser séparément.
Les 5 questions les plus fréquemment utilisées :
- Préciser les termes : quoi, avec qui, quand, comment, de quoi s’agit-il exactement. Permet au patient de focaliser son attention sur le problème à traiter et d’en délimiter l’ampleur.
Comment savez-vous cela ?
Quand cela est-il déjà arrivé ?
Avec qui cela arrive ?
Comment cela se déroulerait ?
- Délimiter le niveau de croyance : Les pensées ne sont pas des faits. Il faut evaluer le % de croyance.
Je peux pas continuer à vivre sans elle
A combien de % vous pouvez pas vivre sans elle ?
100 % !
Mais vous êtes seul devant moi maintenant...
90 % alors
- Evaluer les conséquences : permet de continuer à discuter les hypothèses du patient sans mettre forcément en doute la réalité des faits.
Quelles sont les conséquences concrètes pour vous si cela arrive ?
. Cela permet de relativiser sa pensée si c’est lui qui le dit.Que pourriez-vous faire si cela arrive ?
,Qu'en pense votre entourage ?
- Discuter l’évidence : considérer l’hypothèse du patient dans un premier temps comme bonne, puis dans un second temps chercher les arguments en défaveur de cette hypothèse.
Quels sont les arguments (pour) qui montrent que vous ne pouvez pas vivre sans elle ?
...Et quels sont les arguments contre ?
- Chercher les alternatives : trouver d'autres possibilités notamment dans les pensées alternatives. Cette approche est présente dans les 5 colonnes de Beck.
« Le principe actif » de la thérapie cognitive pourrait être, au travers des notes, le fait d’observer ses mécanismes cognitifs et d’en prendre conscience avant d’éventuellement les changer. Quand le patient accède à l'idée qu'« il y a peut être une autre façon de penser », le virage est pris et le changement émotionnel peut advenir.
La thérapie cognitive est donc un processus d’apprentissage :
apprendre aux patients à s’auto-observer et à analyser leurs réactions.
apprendre aux patients à s’auto-observer et à analyser leurs réactions.
Pour le thérapeute, il va falloir explorer le système de croyances du patient et voir en quoi il est fonctionnel ou pas.
Le type de questionnement socratique va dépendre beaucoup du type de trouble traité car à chaque trouble va correspondre un ensemble de schémas de pensées et identifier les schémas suractivés et rigides va permettre d'orienter la restructuration cognitive de façon ciblée.