d’élaborer et de formuler des hypothèses sur le trouble,
sur les déterminants de ce qui ne va pas, sur les facteurs d’apparition et de maintien.
sur les déterminants de ce qui ne va pas, sur les facteurs d’apparition et de maintien.
En somme l’AF permet de clarifier le tout et de « détricotter » le comportement problème.
- On observe des faits, ça correspond au recueil le plus complet sur le comportement problème.
- On formule les hypothèses qui mettent en relation les faits avec les infos qu’on a recueillies.
- On expérimente ces hypothèses en appliquant des techniques thérapeutiques précises ou en en changeant si elles ne sont pas probantes.
- On interprète les résultats à partir des données quantitatives et qualitatives qui permettent d’objectiver l’effet du traitement (impact thérapeutique de l’intervention).
Le thérapeute va être guidé par un certain nombre de questions auxquelles il devra répondre pour une meilleure compréhension du cas singulier de ce patient :
Depuis combien de temps le comportement problème (fuite/crainte) existe ?
Cela permet de mesurer la profondeur de l’ancrage.Dans quelle situation cela apparait ?
Est-ce qu’il y a des moments précis ?
Comment est-ce que cela s’exprime ?
Combien de temps l’anxiété dure ?
Quelle est la fréquence ?
Avec qui est-ce que ça apparait ou disparait ?
(personnes rassurantes ou non)Quelles sont les aides que le patient a trouvé ?
(personnes soutenantes, médicaments, grigris…)Y’a-t-il des moments où ça va mieux que d’autres ?
Qu’est-ce qui précède le comportement problème ?
Qu’est-ce qui diminue le comportement pb ?
Qu’est qui augmente ou inhibe le comportement ?
Conséquences du comportement : sur le patient, sur ses proches (famille, profession…).
Il s'agit d'arriver à identifier toutes les réactions exprimées dans l’entourage du patient.Parfois l’autonomisation du patient va également poser problème à l’entourage.
Analyser chaque comportement-problème
L’entretien clinique permet d’identifier la liste des comportements problèmes et pour chacun une analyse fonctionnelle séparée.Cas d'une patiente qui craint les attaques de panique dans un supermarché va développer des TOCs rituels superstitieux à chaque fois qu’elle doit s’y rendre.
On va traiter séparément les attaques de panique et les TOCs, même si l’un dérive de l’autre, ce ne sont pas les mêmes comportements, émotions et cognitions qui accompagnent les deux.
L’analyse fonctionnelle, permet donc d’analyser selon les 2 composantes, diachroniques et synchroniques du problème dans le détail. Elle s’intéresse à la spécificité du comportement problème dans sa fréquence…On va traiter séparément les attaques de panique et les TOCs, même si l’un dérive de l’autre, ce ne sont pas les mêmes comportements, émotions et cognitions qui accompagnent les deux.
La clarification de la situation dans laquelle ce comportement s’exprime, les facteurs de maintien, les conséquences sur le patient et son environnement.
Aider le patient à comprendre (psychoéducation)
L’analyse fonctionnelle permet aussi au patient de clarifier ses idées, lui permettre une meilleure compréhension de son trouble et des relations existant entre son comportement, ses émotions et ses cognitions pour une situation-problème donnée. Il comprend alors mieux aussi quels comportements doivent être modifiés, quelles conditions doivent être changées et quels facteurs les maintiennent (ce qui est souvent inconscient chez le patient).Une phobie de l’eau.
Le patient n’a peur que quand il n’a pas pied. Depuis un incident où le patient a bu une grosse tasse et craint pour sa vie de ne pas remonter à la surface. Depuis il a une phobie de l’eau. Devant un plan d’eau où il risque de ne plus avoir pied partout ⇒ problème.
Le patient n’a peur que quand il n’a pas pied. Depuis un incident où le patient a bu une grosse tasse et craint pour sa vie de ne pas remonter à la surface. Depuis il a une phobie de l’eau. Devant un plan d’eau où il risque de ne plus avoir pied partout ⇒ problème.
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