Nos cognitions nous affectent
La psychologie scientifique a confirmé la validité de la célèbre phrase d’Épictète :Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses,
mais les jugements qu’ils s’en font.
Formulée de façon plus moderne cela signifie que : ce n’est pas l’événement en soi qui est comme ci ou comme ça, mais c’est la représentation qu’on s’en fait.
Le traitement de l’information s’organise de la façon suivante : le stimulus est perçu par la mémoire sensorielle. Il se dirige vers la mémoire à court terme (MCT) et la mémoire à long terme (MLT) avant d’arriver dans le cerveau pour des applications diverses.
Il s'effectue dans ce processus un traitement de l’information : sélection, encodage, stockage puis récupération de l’information. C’est un processus à la fois actif et subjectif. Le traitement de plusieurs personnes face à un même stimulus va être différent selon la personnalité, le vécu, l’état émotionnel…
La cognition est donc cruciale car elle renvoie à des pensées et images mentales dont on est pas forcément conscient à moins de se concentrer sur elles, mais qui agissent malgré tout.
L'idée est donc de s’attaquer aux schémas cognitifs, aux croyances dysfonctionnelles pour tenter de les modifier ou les assouplir.
Attention de ne pas confondre avec la remédiation qui suppose qu’il y a un déficit cognitif à la base et qui n’est pas propre aux TCC (mais plutôt à la neuropsychologie).
On distingue 3 variables cognitives :
L'émotion au service de la cognition
Aaron Beck dit que
C’est souvent en interrogeant un patient sur l’émotion qu’on retrouve sa cognition.l’émotion est la voie royale vers la cognition.