Apprendre les TCC

Découvrir les Thérapies Comportementales, Cognitives et Emotionnelles

Cette page examine et compare l'analyse d'une première séance de psychothérapie par différentes Intelligences Artificielles.
Cette analyse concerne notre patiente fictive Julie Dupont (mes excuses pour les éventuelles homonymies...).

Le but est d'illustrer la manière dont les psys et leurs patients pourraient utiliser et bénéficier de ces capacités, ainsi que
d'inviter à la réflexion et au débat sur l'usage de l'I.A. en psychothérapie.

Interactions avec les schémas du thérapeute

Prompt donné à l'I.A.

L'une des questions les plus centrales d'une thérapie est celle de l'interaction de vulnérabilités du patient avec celles du thérapeute.

Le prompt

Le thérapeute a lui-même plusieurs schémas précoces inadaptés : abandon/instabilité, imperfection/honte, carence affective, exigences élevées, abnégation et assujettissement.
Comment ces schémas pourraient interagir spécifiquement avec ceux de la patiente ?
Donne des exemples concrets et détaillés.

La réponse de Gemini 1.5 Pro :

Interaction des schémas du thérapeute avec ceux de la patiente :

Les schémas préoces inadaptés (SPI) du thérapeute peuvent interagir avec ceux de la patiente de différentes manières, créant des défis et des opportunités dans la relation thérapeutique.

Interactions potentielles :

1. Schéma d'abandon/instabilité du thérapeute avec le schéma d'abandon/instabilité de la patiente :

  • Risque : Le thérapeute pourrait être hypersensible aux signes de désengagement ou de critique de la part de Julie, craignant qu'elle abandonne la thérapie. Cela pourrait le conduire à être trop accommodant ou à éviter d'aborder des sujets difficiles par peur de la perdre.
  • Opportunité : Le thérapeute, ayant une compréhension personnelle de ce schéma, pourrait être plus empathique et sensible aux peurs d'abandon de Julie. Il pourrait l'aider à explorer ces peurs et à développer des stratégies pour se sentir plus en sécurité dans ses relations.

2. Schéma d'imperfection/honte du thérapeute avec le schéma d'imperfection/honte de la patiente :

  • Risque : Le thérapeute pourrait se sentir mal à l'aise face aux expressions de honte et d'autocritique de Julie, car cela pourrait activer son propre schéma de honte. Il pourrait éviter d'explorer ces sentiments avec elle ou minimiser leur importance.
  • Opportunité : Le thérapeute, ayant travaillé sur son propre schéma de honte, pourrait être plus à même d'aider Julie à comprendre et à surmonter sa honte. Il pourrait lui offrir un espace de validation et de compassion, et l'aider à développer une image de soi plus positive.

3. Schéma de carence affective du thérapeute avec le schéma de privation émotionnelle de la patiente :

  • Risque : Le thérapeute pourrait ressentir un besoin excessif de plaire à Julie et de répondre à ses besoins émotionnels, par peur de la décevoir ou de la perdre. Cela pourrait l'amener à négliger ses propres besoins et à s'épuiser émotionnellement.
  • Opportunité : Le thérapeute, ayant conscience de son propre besoin de carence affective, pourrait être plus attentif aux besoins émotionnels de Julie et lui offrir un soutien et une validation authentiques.

4. Schéma d'exigences élevées du thérapeute avec le perfectionnisme de la patiente :

  • Risque : Le thérapeute pourrait avoir des attentes irréalistes envers Julie et se montrer critique envers ses progrès, ce qui pourrait renforcer son perfectionnisme et sa faible estime de soi.
  • Opportunité : Le thérapeute, ayant travaillé sur son propre schéma d'exigences élevées, pourrait aider Julie à développer des attentes plus réalistes et à se montrer plus bienveillante envers elle-même.

5. Schéma d'abnégation et d'assujettissement du thérapeute avec la soumission de la patiente :

  • Risque : Le thérapeute pourrait avoir du mal à fixer des limites claires avec Julie et à s'affirmer, ce qui pourrait renforcer sa tendance à la soumission et à l'abnégation.
  • Opportunité : Le thérapeute, ayant conscience de son propre schéma d'assujettissement, pourrait être plus attentif aux dynamiques de pouvoir dans la relation thérapeutique et encourager Julie à s'affirmer et à exprimer ses besoins.

Exemples concrets :

  • Le thérapeute évite d'explorer les sentiments de honte de Julie par peur d'activer sa propre honte.
  • Le thérapeute se sent responsable du mal-être de Julie et s'investit excessivement dans la thérapie pour la "sauver".
  • Le thérapeute se montre critique envers les progrès de Julie, ce qui renforce son perfectionnisme.
  • Le thérapeute a du mal à dire non à Julie lorsqu'elle demande des séances supplémentaires ou des faveurs.

Conclusion :

Les SPI du thérapeute peuvent interagir avec ceux de la patiente de manière complexe, créant à la fois des défis et des opportunités. Il est essentiel que le thérapeute soit conscient de ses propres schémas et de leur impact potentiel sur la relation thérapeutique. En travaillant sur ses propres schémas et en utilisant la supervision, le thérapeute peut minimiser les risques et maximiser les opportunités de croissance et de guérison pour la patiente.

Capture d'écran de la réponse

La réponse de Claude 3.5 Sonnet :

Les schémas précoces inadaptés (SPI) du thérapeute peuvent interagir de manière complexe avec ceux de Julie, influençant potentiellement le processus thérapeutique. Voici une analyse détaillée de ces interactions potentielles :

1. Abandon/instabilité (Thérapeute) vs. Imperfection/honte (Julie) :

Interaction : Le thérapeute pourrait craindre que Julie abandonne la thérapie s'il ne se montre pas parfaitement compétent.

Exemple : Face aux doutes de Julie sur ses compétences, le thérapeute pourrait surcompenser en essayant de paraître excessivement compétent, au risque de ne pas valider suffisamment les émotions de Julie.

2. Imperfection/honte (Thérapeute) vs. Normes implacables (Julie) :

Interaction : Les deux pourraient entrer dans une dynamique de perfectionnisme mutuel.

Exemple : Le thérapeute pourrait hésiter à admettre ses incertitudes ou erreurs, renforçant ainsi involontairement les croyances de Julie sur la nécessité d'être parfait.

3. Carence affective (Thérapeute) vs. Isolement social (Julie) :

Interaction : Le thérapeute pourrait surinvestir la relation thérapeutique pour combler ses propres besoins affectifs.

Exemple : Il pourrait encourager une dépendance excessive de Julie envers la thérapie, plutôt que de l'aider à développer des relations saines à l'extérieur.

4. Exigences élevées (Thérapeute) vs. Échec (Julie) :

Interaction : Le thérapeute pourrait fixer des objectifs thérapeutiques trop ambitieux, renforçant le sentiment d'échec de Julie.

Exemple : Il pourrait pousser Julie à réduire drastiquement sa consommation d'alcool dès le début, la mettant en situation d'échec si elle n'y parvient pas.

5. Abnégation (Thérapeute) vs. Dépendance/incompétence (Julie) :

Interaction : Le thérapeute pourrait négliger ses propres besoins pour répondre à ceux de Julie, renforçant sa dépendance.

Exemple : Il pourrait accepter des séances supplémentaires hors cadre, empêchant Julie de développer son autonomie.

6. Assujettissement (Thérapeute) vs. Recherche d'approbation (Julie) :

Interaction : Le thérapeute pourrait éviter de confronter Julie par peur de déplaire, renforçant son besoin d'approbation.

Exemple : Il pourrait hésiter à remettre en question les croyances dysfonctionnelles de Julie sur son incompétence, de peur qu'elle ne le perçoive négativement.

7. Abandon/instabilité (Thérapeute) vs. Méfiance/abus (Julie) :

Interaction : La peur de l'abandon du thérapeute pourrait le pousser à être trop rassurant, ce qui pourrait paradoxalement augmenter la méfiance de Julie.

Exemple : Le thérapeute pourrait multiplier les expressions de soutien, ce que Julie pourrait percevoir comme insincère ou suspect.

8. Imperfection/honte (Thérapeute) vs. Négativité/pessimisme (Julie) :

Interaction : Le thérapeute pourrait avoir du mal à gérer le pessimisme de Julie, le percevant comme un reflet de ses propres insuffisances.

Exemple : Face aux doutes constants de Julie sur ses progrès, le thérapeute pourrait devenir défensif ou minimiser ses difficultés.

9. Exigences élevées (Thérapeute) vs. Inhibition émotionnelle (Julie) :

Interaction : Le thérapeute pourrait pousser trop fort pour que Julie exprime ses émotions, ne respectant pas son rythme.

Exemple : Il pourrait insister pour que Julie partage ses émotions en détail dès les premières séances, la mettant mal à l'aise et renforçant son inhibition.

10. Assujettissement (Thérapeute) vs. Droits personnels exagérés (Julie) :

Interaction : Le thérapeute pourrait avoir du mal à poser des limites claires, permettant à Julie de dominer les séances.

Exemple : Il pourrait laisser Julie dicter le rythme et le contenu des séances, négligeant des aspects importants du traitement.

Pour gérer ces interactions potentiellement problématiques, le thérapeute devrait :

1. Être conscient de ses propres schémas et de leur activation pendant les séances.
2. Utiliser la supervision régulièrement pour explorer ces dynamiques.
3. Pratiquer l'auto-réflexion et l'auto-compassion.
4. Maintenir des limites professionnelles claires.
5. Être ouvert à ajuster son approche en fonction des besoins spécifiques de Julie.

En étant attentif à ces dynamiques, le thérapeute peut utiliser sa propre expérience des schémas comme un outil pour mieux comprendre et aider Julie, tout en évitant les pièges potentiels de ces interactions.

La réponse de Chat GPT-4o :

Interaction des Schémas du Thérapeute avec Ceux de la Patiente

Les schémas précoces inadaptés (SPI) du thérapeute peuvent influencer la dynamique thérapeutique et interagir de manière spécifique avec ceux de la patiente, Julie. Voici une analyse détaillée de la manière dont les schémas du thérapeute pourraient interagir avec ceux de la patiente, accompagnée d'exemples concrets.

1. Abandon/Instabilité (Thérapeute) et Abandon/Instabilité (Patiente)

Interaction :

  • Si le thérapeute a lui-même un schéma d'abandon/instabilité, il pourrait ressentir une anxiété liée à l'engagement et à la continuité de la relation thérapeutique. Cette anxiété pourrait être exacerbée par les craintes de Julie concernant l'abandon.

Exemple Concret :

  • Julie exprime une peur de l'abandon : "Je me dis que peut-être qu’au bout d’un moment, ils vont se dire que c’est une arnaque."
  • Le thérapeute pourrait inconsciemment éviter d'approfondir ce sujet par peur de renforcer ses propres sentiments d'abandon. Cela pourrait limiter l'efficacité de la thérapie si ce schéma n'est pas abordé de manière appropriée.

2. Imperfection/Honte (Thérapeute) et Imperfection/Honte (Patiente)

Interaction :

  • Un thérapeute avec un schéma d'imperfection/honte pourrait être très sensible aux critiques et pourrait avoir une forte crainte de ne pas être à la hauteur. Cette sensibilité pourrait être amplifiée par les sentiments similaires de la patiente.

Exemple Concret :

  • Julie se sent constamment critiquée et insuffisante : "Il dit que ce que je fais, ce n’est jamais assez bien."
  • Le thérapeute pourrait se sentir personnellement touché par les critiques de Julie concernant ses compétences thérapeutiques, ou il pourrait surinvestir dans la thérapie pour prouver sa valeur, ce qui pourrait mener à une surimplication émotionnelle ou à l'épuisement professionnel.

3. Carence Affective (Thérapeute) et Carence Affective (Patiente)

Interaction :

  • Si le thérapeute et la patiente partagent un schéma de carence affective, il pourrait y avoir une tendance à une sur-identification avec les besoins émotionnels non satisfaits de Julie. Le thérapeute pourrait tenter de surcompenser pour combler ces besoins, ce qui pourrait affecter la relation thérapeutique.

Exemple Concret :

  • Julie se sent seule et sans soutien émotionnel : "Je n’ai pas de personne à qui me confier."
  • Le thérapeute pourrait essayer de combler ce manque en devenant trop impliqué ou en prenant des responsabilités qui dépassent le cadre thérapeutique, risquant ainsi de créer une dépendance émotionnelle malsaine.

4. Exigences Élevées (Thérapeute) et Normes Implacables (Patiente)

Interaction :

  • Un thérapeute avec des exigences élevées pourrait inconsciemment imposer des standards rigides à la patiente ou à lui-même dans le cadre thérapeutique. Si Julie a également des normes implacables, cela pourrait exacerber son perfectionnisme et son stress.

Exemple Concret :

  • Julie montre un perfectionnisme sévère dans son travail : "Il faut que ce soit parfait."
  • Le thérapeute pourrait encourager inconsciemment ce perfectionnisme en ne fixant pas des attentes réalistes pour les progrès thérapeutiques, renforçant ainsi le schéma de normes implacables de Julie.

5. Abnégation (Thérapeute) et Auto-Sacrifice (Patiente)

Interaction :

  • Le schéma d'abnégation du thérapeute pourrait le pousser à négliger ses propres besoins pour ceux de la patiente. Si Julie a également un schéma d'auto-sacrifice, cela pourrait créer une dynamique où les deux parties négligent leurs besoins personnels, menant à une surimposition émotionnelle et potentiellement à l'épuisement.

Exemple Concret :

  • Julie montre des comportements d'auto-sacrifice : "Je faisais plutôt la gentille avec ceux qui étaient pas trop cools."
  • Le thérapeute pourrait passer beaucoup de temps et d'énergie à essayer de répondre aux besoins de Julie, sans se rendre compte que cela renforce son propre schéma d'abnégation et peut nuire à la relation thérapeutique.

6. Assujettissement (Thérapeute) et Soumission (Patiente)

Interaction :

  • Si le thérapeute a un schéma d'assujettissement, il pourrait avoir du mal à affirmer ses limites ou à imposer des structures nécessaires dans la thérapie. Avec Julie qui montre des tendances à la soumission, cela pourrait renforcer une dynamique de dépendance et de manque d'autonomie.

Exemple Concret :

  • Julie montre des comportements de soumission pour éviter les conflits : "Je faisais plutôt la gentille avec ceux qui étaient pas trop cools."
  • Le thérapeute pourrait éviter de confronter Julie sur des comportements non productifs par peur de provoquer du mécontentement, ce qui pourrait limiter la progression de la thérapie.

Conclusion

Les schémas précoces inadaptés du thérapeute peuvent interagir de manière significative avec ceux de la patiente, influençant la dynamique thérapeutique et potentiellement limitant l'efficacité de l'intervention. Il est crucial que le thérapeute soit conscient de ses propres schémas et de la manière dont ils peuvent affecter la relation thérapeutique. La supervision régulière et la réflexion personnelle sont essentielles pour gérer ces interactions et assurer une thérapie efficace et équilibrée.

Capture d'écran de la réponse

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