Apprendre les TCC

Découvrir les Thérapies Comportementales, Cognitives et Emotionnelles

Cette page examine et compare l'analyse d'une première séance de psychothérapie par différentes Intelligences Artificielles.
Cette analyse concerne notre patiente fictive Julie Dupont (mes excuses pour les éventuelles homonymies...).

Le but est d'illustrer la manière dont les psys et leurs patients pourraient utiliser et bénéficier de ces capacités, ainsi que
d'inviter à la réflexion et au débat sur l'usage de l'I.A. en psychothérapie.

Particularités du comportement non verbal

Prompt donné à l'I.A.

Pour les IA ayant des capacités multi-modales, l'analyse des émotions peut se faire autant par le contenu sémantique que par l'analyse du son ou bien l'analyse d'images (ce que nous ferons plus tard). Ici je demande une analyse à partir du discours du thérapeute.

Le prompt

Quelles particularités du comportement non-verbal de la patiente est relevé par le thérapeute ? Quelles sont les pathologies qui peuvent être associées à cela ? Répond de façon réfléchie et argumentée.

La réponse de Gemini 1.5 Pro :

Particularité du comportement non-verbal et pathologies associées :

Le thérapeute relève une particularité du comportement non-verbal de Julie : le balancement du corps. Il mentionne qu'elle "balance un petit peu" et l'associe à une stratégie d'apaisement du stress.

1. Pathologies potentiellement associées au balancement du corps :

Plusieurs pathologies peuvent être associées au balancement du corps, mais il est crucial de noter que ce comportement seul ne suffit pas à établir un diagnostic. Il est important de considérer l'ensemble des symptômes et de l'histoire de la patiente pour une évaluation complète.

  • Trouble du spectre de l'autisme (TSA) : Le balancement est un comportement stéréotypé courant chez les personnes atteintes de TSA. Il peut servir à réguler les émotions, à gérer le stress ou à stimuler le système sensoriel.
  • Trouble anxieux : Le balancement peut être un symptôme d'anxiété ou de stress. Il peut servir à calmer le système nerveux et à réduire la tension musculaire.
  • Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) : Dans certains cas, le balancement peut être une compulsion, c'est-à-dire un comportement répétitif que la personne se sent obligée d'accomplir pour réduire son anxiété.
  • Trouble de stress post-traumatique (TSPT) : Le balancement peut être un symptôme de TSPT, en particulier chez les personnes qui ont subi des traumatismes précoces ou des abus.
  • Trouble du développement intellectuel : Le balancement peut être présent chez les personnes ayant un trouble du développement intellectuel, en particulier en cas de difficultés de communication et d'interaction sociale.

Remarques :

  • Le balancement du corps peut également être un comportement normal et non pathologique, en particulier chez les jeunes enfants.
  • Il est important de distinguer le balancement pathologique du balancement non pathologique en tenant compte de la fréquence, de l'intensité et du contexte du comportement.
  • Le balancement pathologique est généralement plus fréquent, plus intense et interfère avec le fonctionnement quotidien de la personne.

Recommandations pour le thérapeute :

  • Explorer le contexte du balancement : Le thérapeute devrait explorer avec Julie le contexte dans lequel elle se balance, les émotions qu'elle ressent et la fonction que ce comportement remplit pour elle.
  • Évaluer la présence d'autres symptômes : Le thérapeute devrait évaluer la présence d'autres symptômes qui pourraient suggérer une pathologie sous-jacente.
  • Orienter vers un spécialiste si nécessaire : Si le balancement de Julie est fréquent, intense et interfère avec son fonctionnement quotidien, le thérapeute pourrait l'orienter vers un spécialiste pour une évaluation plus approfondie.

Conclusion :

Le balancement du corps peut être associé à plusieurs pathologies, mais il est important de ne pas tirer de conclusions hâtives. Le thérapeute devra explorer ce comportement avec Julie et évaluer la présence d'autres symptômes pour déterminer s'il s'agit d'un comportement pathologique ou non.

Capture d'écran de la réponse

La réponse de Claude 3.5 Sonnet :

Le thérapeute relève une particularité importante dans le comportement non-verbal de Julie : le balancement. Il mentionne spécifiquement :

"Je vois aussi que vous balancez un peu comme ça. Est-ce que c'est quelque chose que vous faites aussi quand vous êtes un peu stressée ? Est-ce que c'est quelque chose qui vous fait du bien ?"

Ce comportement de balancement, particulièrement lorsqu'il est associé à des situations de stress, peut être lié à plusieurs conditions ou pathologies. Voici une analyse réfléchie et argumentée des possibilités :

1. Trouble du spectre autistique (TSA) :

Le balancement est souvent associé aux TSA comme une forme d'auto-stimulation (ou "stimming"). Chez les adultes avec un TSA de haut niveau (anciennement syndrome d'Asperger), ce comportement peut être plus subtil et se manifester principalement en situation de stress.

Arguments supplémentaires pour cette hypothèse :
- Les difficultés de Julie à identifier et exprimer ses émotions ("Non, je ne connais pas trop les émotions.")
- Ses difficultés sociales ("J'étais souvent toute seule.")
- Sa tendance au perfectionnisme et aux règles rigides ("Il faut que ce soit parfait.")

2. Trouble anxieux :

Le balancement peut être une manifestation physique de l'anxiété, servant de mécanisme d'auto-apaisement.

Arguments supplémentaires :
- Les inquiétudes excessives de Julie concernant son travail et l'opinion des autres
- Ses difficultés de sommeil
- Sa consommation d'alcool et de cannabis pour "décompresser"

3. Trouble de stress post-traumatique (TSPT) :

Le balancement peut être une réponse d'auto-apaisement face à des souvenirs ou situations stressantes liées à un trauma.

Arguments potentiels :
- Les expériences négatives de Julie au collège pourraient avoir été traumatisantes
- Sa difficulté à faire confiance et son anticipation constante de l'échec

4. Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) :

Dans certains cas, le balancement peut être une compulsion en réponse à de l'anxiété ou des obsessions.

Arguments possibles :
- Le perfectionnisme de Julie
- Son besoin de contrôle ("Il faut que ce soit parfait. Je n'ai pas le droit à l'erreur avec ça.")

5. Dépression :

Le balancement peut parfois être observé chez les personnes déprimées comme une forme d'auto-stimulation pour gérer les émotions difficiles.

Arguments en faveur :
- Le pessimisme général de Julie
- Son sentiment d'inadéquation et d'imperfection

6. Trouble de régulation sensorielle :

Le balancement peut être une façon de réguler les entrées sensorielles, particulièrement en situation de stress.

Arguments potentiels :
- La sensibilité de Julie aux critiques et aux jugements pourrait indiquer une sensibilité sensorielle plus large

Il est important de noter que ce comportement de balancement, à lui seul, n'est pas suffisant pour poser un diagnostic. Il s'agit d'un indice qui, combiné à d'autres symptômes et à une évaluation clinique approfondie, peut orienter vers certaines pistes diagnostiques.

Dans le cas de Julie, étant donné ses difficultés d'identification émotionnelle, ses problèmes relationnels, son perfectionnisme et son anxiété apparente, les hypothèses d'un TSA de haut niveau ou d'un trouble anxieux semblent les plus plausibles. Cependant, une évaluation plus approfondie serait nécessaire pour confirmer ou infirmer ces hypothèses.

Le thérapeute a judicieusement relevé ce comportement et l'a exploré avec Julie, ce qui pourrait fournir des informations précieuses pour la suite de la thérapie et potentiellement orienter vers des évaluations complémentaires si nécessaire.

La réponse de Chat GPT-4o :

Comportement Non-Verbal de la Patiente

Au cours de l’entretien, le thérapeute relève plusieurs aspects du comportement non-verbal de Julie. Voici une analyse détaillée de ces observations et des pathologies qui peuvent être associées à ces comportements non-verbaux.

1. Tension dans les Épaules

Observation par le thérapeute :

  • T : "Là, quand je vous vois aussi les épaules comme ça, ça me donne l’impression d’une personne qui est un petit peu résignée, en fait."

Analyse :

  • La tension dans les épaules peut être un signe de stress chronique, d’anxiété, et de dépression. Ce comportement non-verbal peut également indiquer une posture défensive ou une tentative inconsciente de se protéger émotionnellement.

Pathologies Associées :

  • Anxiété Généralisée : La tension musculaire est un symptôme courant de l’anxiété généralisée. Les personnes souffrant de cette condition peuvent souvent ressentir une tension constante dans différentes parties du corps, y compris les épaules.
  • Dépression : Les personnes déprimées peuvent adopter une posture voûtée ou fermée, indicative d’un sentiment de résignation ou de désespoir.
  • Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) : Les personnes ayant vécu des traumatismes peuvent présenter une hypervigilance et une tension corporelle constante.

2. Balancement Corporel

Observation par le thérapeute :

  • T : "Je vois aussi que vous balancez un petit peu comme ça. Est-ce que c’est quelque chose que vous faites aussi quand vous êtes un peu stressée ?"

Analyse :

  • Le balancement corporel peut être un comportement auto-apaisant, souvent observé chez les personnes qui ressentent un stress ou une anxiété importants. Ce comportement est une forme de stimulation auto-infligée pour réduire l’anxiété et se réconforter.

Pathologies Associées :

  • Anxiété : Le balancement peut être une stratégie d’adaptation pour gérer l’anxiété. Il est souvent observé chez les personnes souffrant d’anxiété sévère.
  • Trouble du Spectre Autistique (TSA) : Bien que Julie ne semble pas présenter d'autres symptômes de TSA, le balancement corporel est couramment observé chez les personnes sur le spectre autistique comme un comportement auto-apaisant.
  • Trouble Obsessionnel-Compulsif (TOC) : Les comportements répétitifs et les rituels apaisants peuvent être des symptômes du TOC.

3. Évitement du Contact Visuel

Observation par le thérapeute :

  • T : "Désolé si je ne vous regarde pas toujours dans les yeux. C’est pour la bonne cause."

Analyse :

  • L’évitement du contact visuel peut être un signe de timidité, de manque de confiance en soi, ou de tentative d’évitement émotionnel. Les personnes qui se sentent jugées ou honteuses peuvent éviter le contact visuel pour réduire leur inconfort.

Pathologies Associées :

  • Dépression : Les personnes déprimées peuvent éviter le contact visuel en raison de la honte et du manque de confiance en soi.
  • Anxiété Sociale : Les personnes souffrant d’anxiété sociale peuvent éviter le contact visuel pour réduire l’anxiété liée aux interactions sociales.
  • Trouble de la Personnalité Évitante : Ce trouble est caractérisé par une inhibition sociale, un sentiment d’inadéquation, et une hypersensibilité à l’évaluation négative.

4. Signes d’Auto-Souffrance et d’Autocritique

Observation par le thérapeute :

  • T : "Vous dites que vous n'êtes pas très douée avec Internet, c’est ça ?"
  • T : "Je note, je prends le temps de noter parce que c’est important."

Analyse :

  • Julie montre des signes d’auto-souffrance et d’autocritique dans ses déclarations verbales et ses expressions non-verbales. Cela peut inclure des gestes comme se frotter les mains, s’auto-enlacer, ou des expressions faciales de désapprobation envers soi-même.

Pathologies Associées :

  • Trouble Dépressif Majeur : Les sentiments de dévalorisation et de critique envers soi-même sont des symptômes courants de la dépression majeure.
  • Trouble de la Personnalité Borderline : Les personnes atteintes de ce trouble peuvent afficher une intense autocritique et une souffrance émotionnelle, souvent accompagnées de gestes d’auto-apaisement.

Conclusion

Les comportements non-verbaux observés chez Julie, tels que la tension dans les épaules, le balancement corporel, l’évitement du contact visuel, et les signes d’auto-souffrance, suggèrent la présence de plusieurs pathologies potentielles, notamment l’anxiété généralisée, la dépression, l’anxiété sociale, et des troubles de la personnalité. Le thérapeute a relevé ces signes et a utilisé des techniques appropriées pour valider les sentiments de Julie et l’aider à se sentir plus à l’aise, ce qui est essentiel pour renforcer l’alliance thérapeutique et permettre une exploration plus approfondie de ses difficultés émotionnelles et comportementales.

Capture d'écran de la réponse

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