Apprendre les TCC

Découvrir les Thérapies Comportementales, Cognitives et Emotionnelles

Cette page examine et compare l'analyse d'une première séance de psychothérapie par différentes Intelligences Artificielles.
Cette analyse concerne notre patiente fictive Julie Dupont (mes excuses pour les éventuelles homonymies...).

Le but est d'illustrer la manière dont les psys et leurs patients pourraient utiliser et bénéficier de ces capacités, ainsi que
d'inviter à la réflexion et au débat sur l'usage de l'I.A. en psychothérapie.

Réactions de résistance ou de réactance

Prompt donné à l'I.A.

Analysons la dynamique relationnelle sous l'angle résistance et réactance.

Le prompt

Y a-t-il des moments où la patiente semble avoir des réactions de résistance ou réactance ? Détaille et argumente tes réponses.

La réponse de Gemini 1.5 Pro :

Réactions de résistance ou de réactance chez la patiente :

Au cours de la séance, Julie manifeste à plusieurs reprises des réactions qui pourraient être interprétées comme de la résistance ou de la réactance face à la thérapie ou aux interventions du thérapeute.

Exemples de résistance ou de réactance :

  • Refus de l'outil d'auto-observation : Lorsque le thérapeute propose l'outil d'auto-observation, Julie exprime son hésitation et son inconfort, en disant "Je ne sais pas si j'ai envie de le faire". Elle finit par refuser cette proposition, ce qui pourrait indiquer une résistance à l'introspection et à l'exploration de ses pensées et de ses émotions.
  • Minimisation de ses difficultés : Julie a tendance à minimiser ses difficultés, en disant par exemple "C'est toujours comme ça" ou "Ça a toujours été un peu comme ça". Cette minimisation pourrait être une forme de résistance au changement ou une façon de se protéger de la souffrance émotionnelle.
  • Réponses courtes et vagues : Julie donne souvent des réponses courtes et vagues aux questions du thérapeute, ce qui pourrait indiquer un manque d'engagement dans la thérapie ou une difficulté à s'exprimer ouvertement.
  • Langage corporel fermé : Le thérapeute observe que Julie a les épaules "résignées" et qu'elle se balance, ce qui pourrait être des signes de malaise ou de résistance à la thérapie.

Interprétations possibles :

  • Peur de la vulnérabilité : La résistance de Julie pourrait être liée à une peur de la vulnérabilité et du jugement. Elle pourrait craindre de s'ouvrir au thérapeute et de partager ses pensées et ses émotions les plus profondes.
  • Manque de confiance : Julie pourrait avoir des difficultés à faire confiance au thérapeute ou à croire en l'efficacité de la thérapie.
  • Ambivalence face au changement : La réactance de Julie pourrait refléter son ambivalence face au changement. Elle pourrait avoir peur de l'inconnu et des efforts que le changement implique.
  • Difficultés de régulation émotionnelle : La résistance de Julie pourrait être une façon de gérer ses émotions difficiles, en évitant de les explorer et de les exprimer.

Recommandations pour le thérapeute :

  • Explorer la résistance : Le thérapeute devrait explorer ouvertement la résistance de Julie, en lui demandant ce qu'elle ressent et pourquoi elle hésite à s'engager dans certaines interventions.
  • Valider les émotions : Le thérapeute devrait valider les émotions de Julie, même si elles sont négatives ou ambivalentes, et lui montrer qu'il comprend ses craintes et ses hésitations.
  • Renforcer l'alliance thérapeutique : Le thérapeute devrait continuer à renforcer l'alliance thérapeutique en se montrant empathique, compréhensif et respectueux des limites de Julie.
  • Proposer des alternatives : Si Julie résiste à une intervention spécifique, le thérapeute devrait lui proposer des alternatives qui lui conviennent mieux.
  • Progresser à son rythme : Le thérapeute devrait respecter le rythme de Julie et ne pas la forcer à s'engager dans des interventions qu'elle n'est pas prête à faire.

Conclusion :

Les réactions de résistance ou de réactance de Julie sont des éléments importants à prendre en compte dans la thérapie. Le thérapeute devra explorer ces réactions avec empathie et compréhension, et adapter son approche pour favoriser l'engagement de Julie et la réussite du traitement.

Capture d'écran de la réponse

La réponse de Claude 3.5 Sonnet :

Oui, il y a plusieurs moments où Julie semble montrer des signes de résistance ou de réactance. Voici une analyse détaillée de ces moments :

1. Résistance à l'outil d'auto-observation :

Lorsque le thérapeute propose l'outil d'auto-observation, Julie montre une réticence claire :

"Je ne sais pas si j'ai envie de le faire, mais..."

Cette réponse indique une résistance au changement et à l'engagement dans le processus thérapeutique. Julie semble hésitante à s'investir dans une tâche qui pourrait la confronter à ses difficultés.

2. Minimisation de ses problèmes relationnels :

Quand le thérapeute demande à Julie si elle a des amis, elle répond :

"Comme tout le monde."

Cette réponse évasive peut être interprétée comme une forme de résistance. Julie évite d'explorer en profondeur ses relations sociales, peut-être par peur de reconnaître des difficultés dans ce domaine.

3. Justification de sa consommation d'alcool :

Julie rationalise sa consommation d'alcool en disant :

"Depuis que mon entreprise, elle marche bien, je bois un petit peu et ça, ça me détend."

Cette justification peut être vue comme une forme de résistance au changement, en minimisant le problème potentiel lié à l'alcool.

4. Réactance face à l'exploration des émotions :

Lorsque le thérapeute demande à Julie de nommer ses émotions, elle répond :

"Non, je ne connais pas trop les émotions."

Cette réponse peut être interprétée comme une forme de réactance, où Julie évite d'explorer un domaine qui la met mal à l'aise ou qu'elle perçoit comme menaçant.

5. Résistance à l'idée de changement concernant le cannabis :

Quand le thérapeute évoque la possibilité de changement dans sa consommation de cannabis, Julie répond :

"Bon, je pense que j'en prendrais toujours mais moins pour m'échapper en fait."

Cette réponse montre une résistance à l'idée d'un changement complet, en maintenant l'idée qu'elle continuera à consommer.

6. Réactance face à l'exploration de son passé :

Lorsque le thérapeute tente d'explorer les expériences passées de Julie au collège, elle répond de manière défensive :

"Je ne sais pas, des trucs de gamins, comme tout le monde, quoi."

Cette réponse peut être vue comme une forme de réactance, où Julie tente de minimiser l'importance de ces expériences douloureuses.

7. Résistance à l'idée de succès professionnel :

Julie montre une résistance à reconnaître son succès professionnel :

"Je pensais que ça allait être un peu nul."

Cette attitude peut être interprétée comme une résistance à changer sa perception d'elle-même et à accepter ses réussites.

Ces moments de résistance et de réactance sont normaux dans un processus thérapeutique et peuvent être vus comme des opportunités pour le thérapeute d'explorer plus en profondeur les craintes et les croyances de Julie. Ils indiquent des domaines où Julie pourrait avoir besoin de plus de soutien et de validation avant de pouvoir envisager un changement. Le thérapeute pourrait utiliser ces moments pour renforcer l'alliance thérapeutique en montrant de l'empathie et en explorant doucement les raisons de ces résistances.

La réponse de Chat GPT-4o :

Oui, il y a des moments dans la séance où Julie semble montrer des signes de résistance ou de réactance. Analysons ces moments en détail pour comprendre les contextes et les raisons potentielles de ces réactions.

1. Réaction à la Proposition d'un Outil d'Auto-Observation

Exemple :

  • T : "L’idée pour moi c’est lors de notre première séance là, c’est de faire un peu comme une Google Maps de me dire… Bon voilà, Julie, elle est ici. Avant, peut-être il y avait le passé douloureux, la démocratie au collège, il y avait des relations peut-être pas toujours faciles avec certaines personnes. Là actuellement, il y a l’activité qui met beaucoup de pression, il y a un peu le marécage de l’insomnie, il y a la montagne énorme du stress, le marécage du décalage horaire avec Kevin. Et vous aimeriez aller dans les vertes prairies de l’accomplissement personnel, au moins disons de l’endroit où on peut souffler déjà un peu la pression. Donc là, c’est comme si on établissait cette carte avec un peu une vue d’ensemble, une vue d’avion, une vue satellite. Et ce que j’aimerais pour que je comprenne un petit peu mieux le terrain, la géographie, que l’on puisse tracer un itinéraire là où on est, là où vous désirez aller, c’est faire un peu des prélèvements de terrain, de zoomer et de voir des choses plus en détail. Et pour ça, les auto-observations, ça aide beaucoup. Alors, je ne sais pas si vous avez une feuille, c’est toujours un bon réflexe en thérapie de prendre quelques notes. Et là, je vais vous expliquer."
  • P : "Je ne sais pas si j’ai envie de le faire, mais…"
  • T : "Ok. Alors, merci de me le dire. Moi, j’apprécie vraiment la transparence. Et c’est vrai que quand on vient consulter, quand on a déjà une pile de dossiers comme ça, quand on en a trop, et que le psy, moi en l’occurrence, je rajoute quelque chose qui a l’air de s’ajouter à la pile, c’est normal d’avoir une part de nous qui dit « il n’a pas compris, j’en ai trop sur mon assiette, il veut m’en rajouter ». Donc merci de me dire ça, je comprends parfaitement."

Analyse : Julie exprime une réticence à utiliser un outil d'auto-observation, indiquant qu'elle n'est pas sûre de vouloir s'engager dans cette tâche. Cela peut être interprété comme une résistance due à la surcharge perçue ou à l'effort supplémentaire requis. Le thérapeute répond en validant les sentiments de Julie, ce qui est une réponse appropriée pour réduire la réactance et montrer de l'empathie.

Suggestion : Pour réduire la résistance, le thérapeute pourrait simplifier la tâche ou la rendre plus attrayante :

  • T : "Je comprends que cela puisse sembler comme une tâche supplémentaire. Peut-être que nous pourrions commencer par quelque chose de très simple, comme noter une seule pensée ou émotion par jour, juste pour voir si cela vous aide."

2. Réaction à la Discussion sur les Techniques d'Auto-Observation et de Relaxation

Exemple :

  • T : "Et peut-être, j’aimerais commencer nos prochaines séances par des outils de détente, de relaxation. Pour tout de suite que ça aille un petit peu mieux. D’accord ?"
  • P : "Je ne sais pas ce que c’est mais…"
  • T : "Je vais vous expliquer et vous allez me dire si ça fait sens pour vous."

Analyse : Julie montre une incertitude ou une hésitation quant à l'utilisation des techniques de relaxation et d'auto-observation. Cette hésitation pourrait être un signe de résistance passive, où elle n'est pas pleinement convaincue de l'utilité ou de l'efficacité de ces techniques.

Suggestion : Le thérapeute pourrait fournir des exemples concrets et des bénéfices immédiats pour augmenter l'adhésion :

  • T : "Les techniques de relaxation que je propose sont très simples et peuvent être très efficaces pour réduire le stress. Par exemple, nous pourrions essayer ensemble une technique de respiration profonde maintenant pour voir comment vous vous sentez après."

3. Réaction aux Critiques et aux Problèmes Interpersonnels

Exemple :

  • T : "Ça vous fait quoi en fait quand il vous critique comme ça ?"
  • P : "Je ne sais pas, je me sens humilié un peu."
  • T : "Ah oui ? Ça ne doit pas être évident pour vous de le sentir comme ça."

Analyse : Julie répond de manière relativement passive en disant "je me sens humilié un peu," ce qui peut indiquer une certaine réticence à approfondir le sujet ou à exprimer pleinement ses émotions. La réponse du thérapeute est empathique, mais pourrait être approfondie pour encourager une exploration plus profonde des sentiments de Julie.

Suggestion : Pour encourager une discussion plus approfondie et réduire la résistance, le thérapeute pourrait poser des questions plus ouvertes et spécifiques :

  • T : "Pouvez-vous me donner un exemple spécifique d'une situation où vous vous êtes sentie humiliée par les critiques de votre employé ? Comment avez-vous réagi à ce moment-là, et que pensez-vous que cela dit de vos compétences et de votre valeur ?"

Conclusion

Les moments de résistance ou de réactance de Julie sont souvent liés à des perceptions de surcharge, à des incertitudes sur l'utilité des techniques proposées, et à des hésitations à exprimer pleinement ses émotions. Pour renforcer l'alliance thérapeutique et améliorer l'adhésion au traitement, le thérapeute pourrait :

  1. Simplifier les tâches d'auto-observation et fournir des exemples concrets des bénéfices immédiats.
  2. Introduire progressivement des techniques de relaxation en les rendant accessibles et en démontrant leur efficacité en séance.
  3. Encourager Julie à explorer ses émotions et ses expériences avec des questions plus spécifiques et ouvertes, en validant constamment ses sentiments.

En adoptant ces stratégies, le thérapeute peut réduire la résistance de Julie et renforcer son engagement dans le processus thérapeutique.

Capture d'écran de la réponse

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